« Nos aînés seront mieux protégés des futures pandémies s’ils vieillissent chez eux » nous dit la gérontologue française Monique Boutrand (Le Monde, 27 avril).
Selon le rapport Gzil-Brugère, un scénario est possible, dans lequel nos sociétés et nos économies s’adaptent peu à peu et dans lequel l’émergence des technologies numériques permet de relever le défi de la longévité.
Dans ce scénario, l'habitat connecté permet de piloter son domicile avec la voix, sans rien toucher, et aux seniors de rester plus longtemps chez eux malgré les déficiences sensorielles, motrices et cognitives auxquelles ils peuvent être confrontés. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication, dont les services vocaux, permettent aux aidants familiaux de veiller à distance sur leurs parents âgés : ils sont rassurés de savoir que ceux-ci reçoivent l’aide et les soins dont ils ont besoin. Les solidarités intergénérationnelles s’organisent plus facilement grâce au numérique. La collecte de données sur les individus n’est réalisée qu’afin de permettre à ceux d’entre eux qui le souhaitent d’adopter des mesures de prévention.
L’espérance de vie en bonne santé et sans incapacité s’accroît, nos aînés sont donc mieux protégés des futures pandémies, la prévalence des maladies chroniques et invalidantes, notamment cognitives, diminue, ce qui réduit les coûts de prise en charge.
